Le cadre de dialogue inter-partis (CDIP) reçu en audience par le Président du Conseil supérieur de la communication

Une délégation du Secrétariat exécutif du CDIP a été reçue en audience à sa demande par le Président du CSC, Maître Soahanla Mathias Tankoano, entouré de ses collaborateurs, le mercredi 19 août 2020.
Il s’est agi pour monsieur Guezouma Sanon et son staff de rendre
une visite de courtoisie au Président du CSC et saisir cette opportunité pour
lui présenter le CDIP, ses objectifs et entrevoir les mécanismes d’une possible
collaboration avec le CSC, eu égard aux élections qui s’annoncent. Il ressort
de la présentation faite par monsieur Sanon que sa structure a été créée en
2018, en s’inspirant du modèle suédois de dialogue et regroupe en son sein les
14 partis politiques représentés à l’Assemblée Nationale. Le cadre de dialogue
inter-partis comprend un Conseil d’administration dirigé par Maître Gilbert
Noël Ouédraogo et un secrétariat exécutif dont lui-même à la charge.
L’objectif premier de ce cadre est de permettre la
concertation entre partis représentés à l’Assemblée sur certains sujets
d’intérêt général. Mais, il arrive par moment que des rencontres du CDIP soient
élargies à d’autres partis non représentés à l’hémicycle, lorsqu’il s’agit de
traiter des questions d’ordre national. En plus de son premier objectif, le
CDIP envisage également œuvrer à l’amélioration de la représentativité des
jeunes et des femmes dans les sphères de décision. Pour ce faire, son
secrétaire exécutif soutient avoir déjà organisé des dialogues politiques
sur : la réconciliation nationale ; la transparence électorale ;
le dialogue social ; la sécurité et le rôle du citoyen. Aussi, dans ses
rapports avec le CSC, le CDIP en tant que structure représentative des partis
politiques, souhaite être associé à l’élaboration et à l’adoption du Pacte de
bonne conduite que le CSC s’apprête à adopter à l’occasion des élections
présidentielle et législatives du 22 novembre 2020.
Maître Soahanla Mathias Tankoano a salué la
reproduction de l’expérience inter-partis de dialogue suédois dans le contexte
Burkinabé, à travers le CDIP. De même, il a bien apprécié l’initiative de son
secrétariat exécutif d’engager des échanges avec le CSC à l’orée des élections,
une période sensible pour la cohésion sociale. Pour le Président de la faîtière
de la régulation des médias, les visés du CDIP sont nobles et méritent d’être
soutenus. A l’entendre, un parti politique doit éviter d’être un fauteur de
troubles, en faisant monter inutilement la tension sociale. Car a-t-il
poursuivi, l’échec de la démocratie, c’est en parti aussi l’échec de tous les
partis politiques sans distinction de bord.
Partant, il a soutenu la disponibilité du CSC à collaborer avec le cadre de dialogue inter-partis pour des élections réussies dans un climat social apaisé. Le secrétariat exécutif du CDIP a pris congé du Président du CSC et de ses collaborateurs avec la promesse d’y revenir pour des projets concrets. Ont pris part à la rencontre, côté CDIP : monsieur Djejouma Sanon (secrétaire exécutif) ; madame Béatrice Sawadogo/Saoura (CGD) ; monsieur Wilfried Prosper Bako (MDA) ; monsieur Aziz Dabo (NAFA) ; monsieur Christophe Zouré (Consultant). Côté CSC, on notait les présences de : monsieur Victor Sanou (Conseiller) ; monsieur Boureima Diallo (Dircab) ; madame Massadalo Yvette Nacoulma (Secrétaire Général) ; monsieur Dahanli Raymond Yonli (Chargé de mission) et madame Sabine Sanou (Chargé d’études).
La direction de la communication et des relations publiques