Fiscalité adaptée aux entreprises de presse et de publicité : rencontre de concertation avec la DGI sous la houlette du CSC
17/06/2020
17:00

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Afin de renforcer les acquis engrangés après l’atelier national sur la fiscalité applicable aux médias tenu le 31 janvier 2019, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a initié, ce mercredi 17 juin 2020, une rencontre de concertation avec la Direction générale des impôts (DGI). Cette rencontre avait pour objectif de donner l’occasion aux entreprises de presse et de publicité de faire entendre leur plaidoyer.

La délégation du CSC était conduite par son vice-président, M. Abdoulazize Bamogo, et composée de la conseillère Mme Jeanne Coulibaly et du chargé de missions M. Dahanli Raymond Yonli. Après avoir remercié et félicité le nouveau Directeur général des impôts (empêché) et lui avoir souhaité courage et bonne chance dans ce challenge, le vice-président Bamogo a rappelé que les acteurs des médias sont soumis à des conditions d’imposition qui ne sont pas vraiment adaptées à leur métier et que leur plaidoyer est d’obtenir une fiscalité adaptée à leur spécificité.
Les organisations concernées présentes à travers leurs responsables, notamment M. Charlemagne Abissi (UNALFA), Mme Cécile Gouba et M. Erick Zongo (Publicitaires associés), Issoufou Saré (UBES-TV) et Boureima Ouédraogo (SEP), ont en effet mis l’accent sur la spécificité des entreprises de presse et de publicité tant dans leurs fonctionnements que dans la production de leurs revenus.
Par exemple, elles ont l’obligation de consommer un certain taux de productions nationales (au moins 40%) contrairement aux autres secteurs de l’économie. Pour les entreprises publicitaires qui sont des intermédiaires, les retenues à la source sont un réel problème. De plus, les contenus digitaux apparaissent de plus en plus comme une contrebalance à ne pas négliger. Alors, ces sollicitations concernant la fiscalité appliquée aux entreprises de presse, qui ne sont d’ailleurs pas un sujet nouveau, ont été adressées à la DGI dans l’espoir d’un véritable accompagnement, afin de permettre à ces structures de continuer d’assurer leur mission. Une mission qui est également de service public même si les entreprises relèvent du droit privé.

M. Mamadou Séré, Directeur de contrôle fiscal représentant le Directeur général des impôts, s’est montré très sensible aux différentes problématiques relevées et a salué le CSC qui s’est véritablement approprié les difficultés de ses partenaires.
Tout en accueillant favorablement les plaidoyers, il a encouragé les acteurs à maintenir le contact et marquer de manière appuyée leur sollicitation. Il leur a également conseillé de mettre en place des cadres fréquents de rencontre pour assurer à leur propre niveau le suivi des recommandations formulées.
La direction de la communication et des relations publiques