Audience : le Représentant-résident du PNUD chez le président TANKOANO

Le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Me S. Mathias TANKOANO, a reçu, en fin de matinée de ce 17 octobre, le représentant-résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Monsieur Mathieu CIOWELA.
Le nouveau représentant-résident du PNUD au Burkina Faso, Monsieur Mathieu CIOWELA, a été reçu en audience ce 17 octobre 2019 par le président du CSC, Maître Soahanla Mathias TANKOANO. En poste au Burkina depuis cinq mois maintenant, Monsieur CIOWELA, de nationalité congolaise (R D), a dit être venu faire connaissance avec le président et avec l’institution, notamment ses missions, la préparation des élections et les perspectives. Il a dit vouloir également appréhender comment le CSC fait face aux défis de la régulation en cette période d’insécurité et avec la percée des réseaux sociaux, comment il garantit la liberté d’expression tout en concourant à la préservation de la cohésion sociale.
Me TANKOANO a félicité l’hôte du jour pour sa nomination et fait remarquer la confiance placée de plus en plus aux frères africains à la tête de ces institutions. Il a fait un bref rappel de la composition du Collège des conseillers, les missions et le fonctionnement du CSC.
Il a relevé les difficultés actuelles à réguler le secteur de la communication dans ce contexte de lutte contre le terrorisme et la prédominance des réseaux sociaux qui mettent à mal la cohésion sociale et le vivre ensemble. La responsabilité du CSC est d’autant plus grande qu’il doit veiller sur 126 radios, 26 télévisions et une quarantaine d’émissions interactives par jour, surtout que celles-ci sont conduites par des animateurs qui maîtrisent pas, pour la plupart, les règles en la matière.
L’autre défi pour le CSC reste l’organisation de la campagne électorale de 2020 avec la nouvelle donne induite par le vote des Burkinabè de l’extérieur.
Le président a jugé que pour faire face aux défis, il faut nécessairement intensifier la formation des animateurs des médias, c’est pourquoi le concours du PNUD sera sollicité pour aider à organiser ces mises à niveau.
Monsieur CIOWELA ne dit pas le contraire, lorsqu’il répond qu’il est nécessaire de conscientiser davantage les acteurs afin que chacun, dans son domaine, n’empiète pas sur celui des autres; chaque citoyen doit pouvoir exercer ses droits tout en respectant les droits d’autrui. Le PNUD ne rechignera donc pas à tendre une oreille attentive au CSC mais ce sera dans la mesure du faisable.
La direction de la communication et des relations publiques