Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a organisé ce mercredi 4 octobre 2023 un atelier de renforcement des capacités des membres des comités de visionnage des éditeurs de services télévisuels nationaux sur le nouveau dispositif juridique portant protection des mineurs contre les programmes audiovisuels pouvant nuire à leur épanouissement.

La formation a été assurée par le Directeur de la Règlementation, de la Méditation et du Contentieux (DRMC) du CSC, Daniel Bonzi. Dans sa communication, il est revenu sur les obligations des éditeurs des services télévisuels. Selon lui, chaque éditeur doit mettre en place un comité de visionnage et informer le CSC sur sa composition qui devra comporter au moins trois membres. Les missions principales de ce comité, a-t-il dit, sont de classer les programmes suivant les catégories définies par la décision, d’indiquer la classification retenue à l’éditeur et de veiller au respect des horaires de diffusion des programmes. Aussi, tout programme de catégorie 2, 3, 4 ou 5 doit être identifié par l’éditeur de service à l’aide d’un pictogramme rond indiquant l’âge en dessous duquel le programme est conseillé.

La Vice-présidente du CSC, Eugenie Séraphine Yaméogo, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de l'atelier a loué tout son intérêt. En effet, pour elle, ce cadre d’échange constitue l’étape importante pour la mise en œuvre réussie de la décision N°039-2023/CSC du 24 août 2023 portant protection des mineurs contre les programmes audiovisuels pouvant nuire à leur épanouissement.

DCRP/CSC